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Né dans le Sud-Ouest, Pierre Verdoux a été marqué par son enfance à Biarritz. « Adolescent, je regardais fasciné les surfers qui prenaient les vagues la journée et dormaient dans leur Combi Wolkswagen la nuit. Ils représentaient pour moi le summum de la liberté. »

A la même époque, des séjours sur la Côte d’Azur où ses parents avaient gardé des amis lui laissent un souvenir inoubliable « Mes parents y allaient  jeunes mariés. Ils aimaient beaucoup la région et ont failli acheter un appartement à la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille, tout juste sortie de terre. D’une certaine manière, ils m’ont transmis une nostalgie de cette Côte d’Azur des années cinquante que je n’ai jamais connue. »

Une de ses tantes qui dirigeait une maison de couture l’impressionne beaucoup et lui fait découvrir l’univers de la mode. « Elle représentait pour moi le chic parisien et la modernité des années soixante-dix ».

Après des études d’Arts appliqués (Ecole Duperré, Paris) et d’Histoire de l’Art (Université Paris I Panthéon-Sorbonne), il assiste plusieurs photographes de mode, dont Sarah Moon et Jan Welters.

Un voyage au Maroc déclenche une amitié avec Paul Bowles exilé à Tanger. Son travail sur les traces de l’écrivain américain et de la Beat Generation se concrétisera par une exposition à Bordeaux (Itinéraires de photographes voyageurs), à Arles (Rencontres internationales de la photographie) et par un documentaire pour la télévision sur Paul Bowles à Ceylan co-écrit avec Yasmin Rajapakse.

Il travaille actuellement sur un livre d'hôtels exceptionnels à travers le monde.

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